Arme tranchante et perforante
Arme de "taille":
Elle est faite pour frapper l'aversaire dans un mouvement ample
ou circulaire.Armes portées à la ceinture (armes de
taille). Épée. Arme à lame droite à
double tranchant terminée par une pointe et munie d'une garde,
d'une poignée et d'un pommeau. On peut aussi l'utiliser pour
frapper d'estoc.
Arme "d'estoc":
C'est une arme qui pique l'aversaire. Elle est faite pour transpercer
et ne coupe pas.Lame assez fine, terminée par une pointe
aiguë et utilisée pour le coup droit. Rapière
et épée de cour. Lame très longue, plutôt
fine, à double tranchant, surtout pour le coup d'estoc, peut
aussi frapper de taille.
Noms d'épées célèbres :
Almace (épée de Turpin,
archevêque de Reims). Balisarde
(Renaud). Courtin (Ogier). Durandal
(Roland). Excalibur (ou Scalibert)
(Arthur).
Flamberge (Bradimart), Hauteclaire
(Olivier), Joyeuse (Charlemagne),
Murgleis (Ganelon), Précieuse
(Baligan), Zufagar (Mahomet). |
Dague complète
Dague. Arme d'estoc courte utilisée
pour le corps à corps ; à l'occasion, peut servir
pour la chasse.
Armes emmanchées pour transpercer. 500-800
: estramaçon des Francs : arme de défense, poignard
aigu dans une gaine en bois. A partir de 1200 : arme des cottereaux
: poignards des ribauds, c.-à-d. des mercenaires à
pied.
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Etui Dague et lame
"La Misericorde"
Elle doit, parait-il, son nom au cri
que poussaient les malheureux que l'on assassinait..
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Epée
Arme "d'estoc".
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C'est l'arme par excellence du chevalier et de l'homme
d'arme du Moyen Age. L'origine de l'épée remonte à la plus haute l'antiquité
et même sans doute à l'âge du bronze. Les Grecs et les Romains utilisaient
des épées plutôt courtes (60 centimètres environ) d'abord en bronze
puis en fer. Toutefois, leur qualité n'était pas excellente. L'usage
de l'épée longue semble débuter à l'époque Franque et plus spécialement
Carolingienne. A partir de cette période, l'épée devint l'arme la
plus noble et portait même souvent un nom (la plus célèbre est Durandal,
l'épée de Roland) et son pommeau renfermait parfois des reliques.
Elle mesurait environ 90 centimètres. Jusqu'au XIIe siècle, l'épée,
qui possédait deux tranchants se terminait par un bout plutôt arrondi.
Cela indique certainement que c'était une arme utilisée pour la taille
et non pour les coups d'estoc. A la fin du XIIe siècle, la poignée
devient assez longue pour permettre de se servir de l'arme à deux
mains. Ensuite, la forme de l'épée ne se modifie guère jusque vers
le milieu du XIIIe siècle. A cette époque, on distingue deux types
d'épées: les épées à lame légères, utilisées de taille et d'autres
à larmes lourdes, plus courtes et destinées à des coups d'estoc. Les
chevaliers en possédaient souvent une de chaque, la première utilisée
à cheval et la seconde pour le combat à pied. Au XVe siècle, les armées
donnant un rôle important à l'infanterie, comme les Suisses par exemple,
équipèrent leur fantassins de grandes épées à deux mains pouvant atteindre
jusqu'à 1m65. Elles étaient utilisées pour faire des ravages contre
les escadrons de cavalerie. L'épée perdit de son importance lors du
combat avec l'avènement des armes à feu portatives et cessa d'être
une arme de guerre dès le XVIe siècle. Elle fut remplacée par le sabre
dans la cavalerie. .
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1) Origine : Antiquité : spatha (épée
grecque, apparaît fin IVe s., reste en usage jusque vers 700).
Forte-épée. Lame droite à 1 seul tranchant (apparaît
début XVIIe s. en Europe de l'Est). Sabre. Destiné aux
coups de taille. Lame plus ou moins courbée à un seul
tranchant, dont la partie inférieure à double tranchant
peut être également plus large. 600-1500 cimeterre arabe,
sabre de cavalerie léger, courbé, à 1 tranchant.
Après 1680 sabre de cavalerie imité du badelaire ou
couteau de Turquie (ancien cimeterre), utilisé comme arme de
corps à corps par les cavaliers (1 seul tranchant, légèrement
courbé). Fauchon. Lame plus courte (40-60 cm), à 1 seul
tranchant, à section triangulaire. Peut être droite ou
courbée et parfois avoir un contre-tranchant. |